maitre et talons,

Si vous entrez, poussant valises, et portant sac 

dans cette demeure, roulez confiants vers la hall,

ne vous fiez pas, au grincements, aux carreaux branlants,

aux apparences,au bouquets fanants, aux léchouilles de la bête à poils,

l’on vous ouvre, souriant, affable, l’on ne claque pas

la porte avec, le pied, l’on montre sans indigence,

amabilité, gentillesse.L’on

vous introduit, dans votre suite promise,et le maître

vous assaille de, banales sentences, sans que cela ne ressemble à des

gentillesses, il s’esclaffe à vos plaisanteries, 

vous promet le, calme, la collation maison et le

meilleur, de ce qu’il sait offrir,

pour enfin, décliner le menu du dîner presque gastronomique 

dans un élan, de lyrisme culinaire, faisant fi de la touffeur de cet été

meurtrier, du potager souffrant, des menthes folles, que même

treize années, de petits soins, et de nouveautés n’ont pas déprécié.

plus tard, l’hôte ravi, en terrasse vous mène, sans vouloir

s’en prendre a, ce désordre des coussins oubliés,  assure que 

votre, quiétude, sera garantie sans faillir par la totale

intégrité, de l’écran de verdure. Il disserte un peu

en cherchant à vous faire oublier les affres du voyage, essaie de

tuer, le frelon collé sur la table blanche, dépose le plateau de boissons fraiches,

après vous avoir, remercié d’être là, rend un peu de stabilité au fauteuil 

démonté et légèrement branlant, sur lequel vous êtes accoudé, replace la berceuse qui

vous tourne le dos, salue les hôtes du matin,

après avoir plié torchons et serviette, vous dit qu’il a 

rentré son plat à tarte , et fait signe au nouveau

membre de la maison de s’asseoir à vos cotés.

Publié par par A.B.

de 2007 à 2021

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